Bonjour!

Aujourd’hui, je vais écrire un billet différent de ceux que j’écris d’habitude et qui ne correspond pas non plus à ce que je comptais écrire au départ.

Comme ne vous le savez peut-être pas, ce sont les vacances.

© Corse sauvage

Négativité

J’ai passé cinq jours en Allemagne, près de ma belle famille et je me suis pris une tonne de négativité en pleine gueule: “sur Internet, on ne peut pas faire d’argent, sauf si on sait programmer.” “pourquoi est-ce que tu n’as pas encore créé ton entreprise si tu y crois autant?” “Il y a quarante ans, on vivait une époque formidable, on pouvait faire de l’argent, plus aujourd’hui.” “Si tu n’as pas une nouvelle idée, tu n’as aucune chance de faire de l’argent”  « si tu n’es pas le premier à faire quelque chose, alors c’est mort, tu peux te rhabiller. » … et ça a été ça pendant 5 jours.

Je n’avais rien à dire, je me suis même mis en retrait, mais mon beau-père venait me harceler de toute sa bêtise et de toute sa négativité pour me raconter des choses fausses et parfois, j’ai trouvé, blessantes, voire carrément méchantes.

J’ai bien eu envie de lui répondre, mais je ne l’ai pas fait.

J’ai croisé d’autres personnes qui ont créé leur boîte et qui ont réussi, que ce soit sur le net ou pas, qu’ils sachent programmer ou pas… et je me suis aperçu qu’il y a soixante ans, après la guerre, le monde avait besoin d’être industrialisé.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, les besoins sont différents et les fortunes se font bien plus vite qu’avant, il y a bien plus de richesse qu’il y a quarante ans même si elle n’est pas partagée équitablement (cf. mon billet comment devenir riche ? ) parce qu’on ne nous enseigne pas à conserver nos gains, mais à les dépenser et à nous endetter.

Il n’empêche, autant de négativité sans pouvoir répondre, je suis tombé malade: gorge prise, nez qui coule, reins douloureux… et j’ai fini mon séjour alité.

De retour en France, je n’avais plus envie d’écrire, j’avais envie que ma route s’arrête ici, je n’en pouvais plus (et je suis encore secoué au moment où j’écris ces lignes).

© gelinh

Mon image positive

C’est à ce moment qu’une image m’est apparue: celle de mon fils, 5 ans, qui souffre de gros problèmes d’attention: il est incapable de rester longtemps concentré sur une tâche qui lui est donnée. Il a parfois le besoin irrépressible de crier, courir, faire l’imbécile et pendant ce moment, il sera dans son monde et il ne vous entendra pas.

Nous sommes allé voir un ORL qui nous confirme que tout est normal au niveau de son oreille, nous avons fait un bilan neuro-psychologique et le psychologue nous a confirmé son déficit d’attention, mais également qu’il est bien plus intelligent que la moyenne. Il ne pouvait pas nous dire s’il était précoce ou non, bien qu’il aurait sans doute eu des meilleurs résultats s’il avait su rester assis et concentré pour répondre aux questions, plutôt que de courir, monter sur le bureau, voir des flèches sur les tableaux au mur, …

En ce moment, d’ailleurs, nous voyons un psycho-motricien et il aura sa dernière consultation mardi prochain.

Raphaël n’est sans doute pas adapté au système normal, car je vois mal un professeur lui donner un exercice particulier, adapté à son cas, “juste” pour qu’il fasse redescendre la pression: à l’école, tout le monde est à la même enseigne et si mon fils n’envoie pas ses professeurs en hôpital psychiatrique, alors ce sont eux qui finiront par le broyer afin qu’il rentre dans le moule.

Mon fils est généreux, heureux de vivre, un vrai soleil débordant d’idées créatives pas toujours faciles à accepter, mais c’est mon image positive: quand je vais mal, je n’ai qu’à penser à lui pour avoir envie de le voir grandir, se développer, réussir et dire aux autres: “vous voyez, vous n’avez pas cru en moi mais aujourd’hui, moi, j’ai réussi et je suis heureux: et vous?”

Quand vous faites quelque chose qui ne correspond pas à la mentalité communément acceptée, alors vous vous mettez en première ligne lorsque les incrédules font feu.

Votre armure

Votre armure, c’est votre sagesse et votre image positive.

C’est elle qui vous protège lors des moments difficiles, c’est grâce à elle que vous saurez si vous êtes sur la bonne voie ou pas.

La sagesse

Votre sagesse, c’est l’observation que vous avez faite des gens qui ont ce que vous voulez:

• qui sont-ils?
• Comment ont-ils fait pour arriver où ils en sont?
• Qu’est-ce qu’ils diraient dans votre cas?

Ainsi, quand un idiot vous donne son avis sur quelque chose qu’il ne connaît pas alors que vous ne le lui avez pas demandé, vous saurez que vous n’avez pas besoin de l’écouter car vous vous savez que d’autres l’ont fait avant vous et que d’autres le font en ce moment même.

Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet, je ne saurais que trop vous recommander l’article suivant : Qui est-ce que vous écoutez?

L’image positive

Votre image positive, c’est celle qui fait que quand vous êtes au creux de la vague, que vous avez envie de tout abandonner, voire même que vous en avez marre de la vie, vous trouviez la force de continuer et d’être heureux.

Aujourd’hui, mon image positive, c’est mon fils.

Et vous, quelle est votre image positive?